Mise en évidence de la syntaxe sur mes articles

Ou comment lâcher-prise petit à petit sur les détails inutiles…

Depuis longtemps sur mon blog, pour afficher un bout de code, je devais aller sur l’ordinateur, passer ce bout de code via un script JS qui me générait un autre bout de code en HTML. J’utilisais ensuite ce bout de code dans mon éditeur WordPress.

J’avais mis en place une coloration syntaxique très basique mais qui faisait l’affaire.

J’avais fait ce choix pour ne pas avoir à charger de JavaScript sur le site juste pour afficher de la coloration syntaxique. Car si on y réfléchit ce qui est fait en JavaScript sur le client n’a pas besoin d’être fait sur le client, s’il est déjà fait via le HTML et CSS. C’était donc un gain de performance pour mon site.

Mais au final, je me rends compte que cette façon d’écrire des articles est trop pénible et me freine dans mon processus. Déjà que j’aimerais écrire plus, si en plus je m’arrête rien qu’à l’idée de devoir passer par toutes les étapes du processus, alors ca défait le but de ne pas utiliser de JavaScript : mon site aura beau se charger rapidement, s’il n’y a pas de contenu, à quoi bon ?

Du coup, j’ai fait le choix d’un plugin qui fait au moment du rendu de la page ce que je faisais en offline mais qui me prenait du temps.

Je suis content du résultat pour plusieurs raison :

• Les blocks ont la même apparence, puisque j’utilisais le script JS « prism » pour générer le HTML, et le plugin utilise la même chose.
• Au lieu d’avoir un bloc de code HTML illisible dans l’éditeur WordPress, le contenu pur de ma page est désormais un bloc de code, le bloc natif de WordPress, donc plus facile à migrer, exporter, retravailler que la soupe de classe que j’avais précédemment.
• La perte de performance du au chargement du JS est minime, négligeable même en fait.
• Moins de ralentissement dans le processus d’écriture d’articles sur mon blog.

Je pense donc que pour mon cas, il y a beaucoup plus d’avantage à passer sur cette solution. Je suis triste de ne pas avoir sauté le pas avant, mais parfois les idées utopiques ont la tête dure. J’espère qu’avec le temps je deviens moins borné sur ce genre de petit détail. Car ce qui compte c’est le besoin final qui est d’écrire, sinon à quoi bon avoir un blog ? Dans un souci d’idéal et de perfectionnisme inutile pour mon site, je me suis mis mes propres bâtons dans mes roues.